Wolfgang Amadeus Mozart Wikipédia
Il faut ajouter pour mieux comprendre la state of affairs de la fin de vie de Mozart qu’il ne connut pas le grand succès de son vivant. Joseph II appréciait Mozart, mais toutefois préférait, comme le public, les Italiens. À la différence de Mozart, Gluck bénéficia en 1787 d’obsèques solennelles et d’un enterrement dans une belle tombe avec une pierre distinctive à son nom, le tout Vienne musical étant présent. À Salzbourg, Léopold Mozart, père de Wolfgang, et Michael Haydn, frère du grand Haydn et ami de Mozart, ont bénéficié d’obsèques plus relevées avec tombe individuelle et cortège officiel. On peut donc s’interroger sur la personnalité de Mozart et son probable rejet par l’aristocratie comme le fait le musicologue Robbins Landon au XXe siècle.https://drc-bettingoffersfinder.com/betting-sites/mozzart
Mozart met en musique le livret de Lorenzo da Ponte, et la première de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) a lieu le 1er mai 1786 à Vienne. Son succès n’empêche pas son retrait rapide de l’affiche, l’œuvre mécontentant la noblesse viennoise. Pétri des idées des Lumières, Mozart entre le 14 décembre 1784 en franc-maçonnerie dans la loge Zur Wohltätigkeit (la Bienfaisance), et accède au grade de maître, le thirteen janvier 1785[18]. 620, qui serait une transcription de l’initiation à la franc-maçonnerie avec ses épreuves, son maître de cérémonie, la répétition de thèmes avec trois notes et une musique évoquant l’idéal maçonnique. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber et où il apprend qu’Aloysia aime un autre homme. Après cette suite de déconvenues professionnelles et sentimentales, il arrive la mort dans l’âme à Salzbourg le 19 janvier 1779 et doit rentrer dans le rang.
Enfant prodige et compositeur précoce, il est produit en public dès l’âge de sept ans à travers l’Europe où il subjugue les assistances avec sa sœur Maria Anna. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre considérable (893 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel). Wolfgang Amadeus Mozart ou Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart[1] né le 27 janvier 1756 à Salzbourg (principauté archiépiscopale de Salzbourg) et mort le 5 décembre 1791 à Vienne est un compositeur autrichien de la période classique.
Wolfgang Amadeus Mozart
Cette perspective est rendue d’autant plus étouffante par l’avènement, le 22 juin 1772, du nouveau prince-archevêque Hieronymus von Colloredo-Mansfeld. Prince éclairé et progressiste par certains côtés, le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur Schrattenbach, est entiché de musique italienne et bien décidé à mettre au pas les Mozart père et fils qu’il trouve arrogants et trop souvent absents. Son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu’il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, Mozart a du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque vont en se dégradant au cours des trois années qui suivent.
- Il y passera les dix dernières années de sa vie comme compositeur indépendant.
- Il est reçu de façon très bienveillante par un sure nombre de mécènes nobles et par le public bourgeois des amateurs de musique.
- Ce qui marque la séparation définitive, ce sera le célèbre coup de pied que Mozart recevra, le 2 juin à la maison de l’Ordre teutonique à Vienne, de la part d’un intendant de la cour, le comte d’Arco.
- A dix-sept ans il entre au service du prince archevêque de Salzbourg mais supporte très mal d’écrire des pièces religieuses imposées.
- Le triomphe de l’opéra « L’enlèvement au Sérail », commandé par par l’empereur Joseph II suscite chez Mozart l’espoir d’être nommé « maître de chapelle Impérial », le rêve de sa vie, mais à sa grande déception, ce poste sera attribué au compositeur Italien Antonio Salieri.
À Bologne, le père Martini, érudit illustre, l’initie au vieux fashion sévère et le fait recevoir à l’Académie philharmonique qui n’admet en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Mozart a alors quatorze ans et c’est la dernière haute distinction qu’il recevra de sa vie. Mozart est un petit garçon émotif et tendre, joignant la plus attentive docilité à une spontanéité primesautière, avide de tout apprendre (les mathématiques) et racontant des histoires avec une imagination débordante.
Mais le portrait de qualité le plus ressemblant est un portrait en miniature réalisé par Dora Stock le 16 ou le 17 avril 1789 lors d’un séjour de Mozart à Dresde. D’une grande finesse, il est dessiné selon la technique de la carta tinta sur un carton préparé de couleur ivoire. Le format ovale réduit (76 × 60 mm) et le portrait de profil sont courants dans les portraits en miniature de la fin du XVIIIe siècle. Ce portrait de 1789 est considéré comme le dernier portrait connu de Mozart réalisé d’après le modèle vivant. En 1791, Emanuel Schikaneder, franc-maçon comme lui, mais d’une autre loge, directeur d’un petit théâtre populaire de la banlieue de Vienne, le Freihaustheater auf der Wieden, sollicite sa participation à un opéra populaire en allemand.
De Retour Au Service Du Prince-archevêque Colloredo (1779-
Il en écrit le livret, et Mozart écrit la musique de son avant-dernier opéra, Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). En novembre 1780, le prince-archevêque ne peut refuser à son domestique la commande d’un opéra par l’électeur de Bavière pour le prochain carnaval. Mozart se rend à Munich, comme son contrat l’y autorise, pour quatre mois de travail intense.
Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysost[omus][n 1] Wolfgangus[n 2] Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents, allemand (Gottlieb, prénom que son père lui attribue un mois après sa naissance), italien et latin (Amedeo prénom adopté lors de son voyage en Italie en décembre 1769)[6]. Quelques décennies après la mort de Mozart, plusieurs tentatives ont été faites afin d’inventorier ses compositions. Toutefois, ce n’est qu’en 1862 que le musicologue autrichien Ludwig von Köchel achèvera un catalogue chronologique de 626 œuvres, qui fait, aujourd’hui encore, determine de référence. On peut dire de sa musique qu’elle a poussé la forme classique, la musique du XVIIIe siècle, à son paroxysme, avant l’avènement du romantisme, son génie est d’avoir mis toute la tendresse, toute la musicalité dans cette forme dite « classique ».
Dans son livre Les Confessions de Constanze Mozart, la romancière Isabelle Duquesnoy décrit Mozart comme blond (il a cessé de porter des perruques dès son arrivée à Vienne), aux yeux bleus, le regard doux, myope, gaucher et affublé d’une malformation congénitale à l’oreille. Sa femme sera accusée d’adultère, notamment avec un élève de Mozart (Süssmayer), qui l’accompagne en cure à Baden durant une grossesse difficile ; les rumeurs cesseront lorsque l’enfant (Franz Xaver Wolfgang Mozart) naîtra, porteur de cette même malformation. Un service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, cette fois devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un préalablement le 10 décembre 1791 à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introït et Kyrie) pourrait avoir été chanté, la partie composée par Mozart lui-même[41]. La légende, reprise dans le film Amadeus de Miloš Forman (film inspiré du célèbre ouvrage sur Mozart de Hildesheimer) qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l’imagerie romantique que de la réalité.
Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail), en langue allemande, qui incitera Gluck, compositeur et directeur des concert events publics à Vienne, à féliciter Mozart et sera l’opéra de Mozart le plus joué à Vienne. Le jeune musicien émerveille les cours et les souverains, les dilettantes et les curieux.
Wolfgang Amadeus Mozart – Biographie Et Œuvres
Il fait également la rencontre de l’intellectuel Otto von Gemmingen qu’il retrouvera plus tard dans la franc-maçonnerie viennoise. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent là encore infructueuses. Il reçoit alors du directeur du théâtre de Prague, ville qui lui a fait fête, la commande d’un opéra pour la saison suivante. Mozart fait à nouveau appel à Lorenzo da Ponte librettiste à succès, pour créer le livret de Don Giovanni. Il s’inspire d’un opéra buffa italien de Gazzaniga produit à Venise sur un livret de Bertati quelques mois auparavant[19]. Ce décès bouleverse Mozart, et va influencer la composition de son opéra alors en chantier.
Il joue avec sa sœur Nannerl, de peu son aînée et bonne musicienne, et reçoit l’enseignement du remarquable pédagogue qu’est son père. Trois enfants sont morts en bas âge, avant la naissance de sa sœur aînée Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont aussi morts de maladie entre la naissance de Nannerl et la sienne[5]. Souabe par son père, salzbourgeois par sa mère et sa naissance, Mozart ne se dira jamais autrichien ou bavarois, mais toujours allemand.
Il est cajolé et récompensé, parfois en espèces, mais plus souvent en bagues ou en montres, difficilement monnayables. Pour mieux éprouver sa virtuosité, on lui fait accomplir des prouesses comme jouer sur un clavier recouvert d’un drap. À Londres, le naturaliste Daines Barrington tente de montrer que Wolfgang n’est qu’une sorte de singe savant exhibé par son père devant la noblesse européenne et qu’il s’agit d’une supercherie, mais les épreuves auxquelles il soumet l’enfant révèlent qu’il est bien un prodige[13]. De nombreux portraits présumés de Mozart semblent avoir été effectués de seconde major, probablement sans voir le musicien ou bien rétrospectivement, après la mort du compositeur. Ils montrent des physionomies différentes et sont douteux quant à leur ressemblance. Le portrait peint vers 1782 par Joseph Lange, beau-frère de Mozart et peintre novice, était considéré par sa femme, Constance, comme étant « de loin la meilleure picture de lui »[43].
Elle est inhumée à Paris après une messe à l’église Saint-Eustache, en présence de son fils qui signe le registre paroissial de cette église[n 3]. Le jeune Mozart démontre ses qualités exceptionnelles de virtuose, non seulement au clavecin, et plus tard au pianoforte, mais aussi au violon et à l’orgue. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de talent, sinon de génie précoce[2].
Avec Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven, il a porté à son apogée l’école classique viennoise. Le disque et les œuvres de fiction contribuent à faire de lui le plus populaire des compositeurs classiques. Il y passera les dix dernières années de sa vie comme compositeur indépendant. En Italie, Mozart étudie l’opéra, style musical dans lequel il excellera, mais découvre surtout la bouffonnerie et le travestissement des masques, la concision dense et la netteté du trait, le brio d’une vivacité jamais alourdie. La musique italienne l’instruit moins qu’elle ne le révèle à lui-même en libérant son tempérament des docilités de l’enfance. Wolfgang est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg.
En 1784 Mozart entre dans la Franc-maçonnerie pour laquelle il écrira plusieurs pièces dont la « Musique funèbre maçonnique » et la « flûte enchantée » qui est une véritable description de l’initiation à la Franc-maçonnerie. Libéré des contraintes familiales et de celles de ses employeurs il peut donner libre court à son immense et prolifique expertise Il compose de nombreuses œuvres qui lui feront connaître un grand succès (sonates, symphonies, concertos, opéras, pièces de musique sacrée, sérénades). Son opéra Don Giovanni sera, à la suite du décès de son père en 1787, empreint d’une forte intensité dramatique. Dans les premiers temps de son set up à Vienne, tout semble favorable à Mozart.
Noms Donnés En Hommage
Le tribunal ordonne à la chambre de la cour impériale, employeur de Mozart, de saisir la moitié du traitement annuel de 800 florins qui lui avait été accordé en 1787. En 1786, Mozart fait la connaissance du librettiste Lorenzo da Ponte, « poète impérial » à Vienne avec un rang directorial comparable à celui de Salieri directeur musical du Théâtre d’opéra impérial et kappelmeister. Da Ponte, alors bien en cour, contrairement à Mozart, convainc l’empereur d’autoriser la création d’un opéra basé sur Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, alors qu’il avait fait auparavant interdire la pièce, jugée subversive.
La pressure et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération avec Haydn. Après la mort de son protecteur, l’empereur Joseph II, Léopold II lui succède. Ce dernier ne semble pas apprécier Mozart, qui perd sa scenario, puis les faveurs de la noblesse, sans doute à trigger du procès pour dettes intenté par le prince Lichnowsky à l’problem d’un voyage effectué en commun. Désormais débarrassé de l’autorité de son employeur mais aussi de la tutelle de son père, Mozart a gagné sa liberté. Mais il doit se faire connaître à Vienne et gagner sa vie au jour le jour en donnant des concerts, des leçons, en publiant des partitions et en composant.
En juillet, un inconnu lui aurait commandé un Requiem (KV. 626), qui devait rester anonyme. On sait aujourd’hui qu’il était commandité par le comte Franz von Walsegg, et on suppose que celui-ci souhaitait soit faire deviner à ses amis le nom de l’auteur, soit s’en attribuer la paternité. On a retrouvé le contrat entre le comte et Mozart selon le Dictionnaire Dermoncourt. Lors de ce séjour à Paris, sa mère Anna Maria tombe malade et meurt le 3 juillet 1778 rue du Gros-Chenet (actuellement au 8 rue du Sentier, où se trouve une plaque commémorative).
La mort dans l’âme, Mozart reprendra son ancien poste à Salzbourg (que son père avait réussi à négocier). En 1778 il reçoit une commande pour l’opéra de Munich « Doménée roi de Crète » qui est un triomphe. Congédié par le prince Archevêque qui ne pouvait le comprendre, traité publiquement par lui de voyou, Mozart s’installe à Vienne dans la pension de Mme Weber en tant que compositeur indépendant. Aloysia étant mariée, il s’éprend de Constance Weber qu’il épousera et dont il aura six enfants, dont deux seulement survivront. A dix-sept ans il entre au service du prince archevêque de Salzbourg mais supporte très mal d’écrire des pièces religieuses imposées. Il rencontre le compositeur Joseph Haydn à Vienne avec lequel il nouera une profonde amitié.
Don Giovanni est créé au théâtre des États de Prague le 28 octobre 1787 avec un grand succès, mais qui ne se confirmera cependant pas à Vienne. Mozart notice Don Giovanni comme un opéra buffa, sans doute en raison du style d’opéra, dans son catalogue[20], mais cet opéra sera publié et produit comme dramma giocoso, mêlant le comique et le tragique. Jusqu’en 1785, il bénéficie d’une state of affairs financière assez florissante avec des revenus annuels estimés, selon les années, entre 2000 et 6000 florins.
Le jeune Mozart finit par quitter Salzbourg pour se chercher un autre poste, c’est à ce second qu’il tombera amoureux de la jeune cantatrice Aloysia Weber provoquant la colère de son père ( lui enjoignant de penser à sa carrière) qui l’envoie à Paris avec sa mère. Il ne trouva pas davantage de poste dans une France en crise, contracta des dettes et comble de malheur sa mère tomba malade et mourut. Matériellement, son voyage s’est soldé par un échec, mais il en est revenu très mûri sur le plan artistique et humain. En juin 1763, ayant obtenu un congé de son employeur, le prince-archevêque de Salzbourg, Léopold half avec sa femme, son fils et sa fille pour une grande tournée européenne (Allemagne, Bruxelles Paris, Londres, Hollande, Paris), qui durera jusqu’en novembre 1766. L’année 1768 est passée pour l’essentiel à Vienne, où Mozart compose l’opéra-bouffe La Finta semplice et le singspiel Bastien et Bastienne. De 1769 à 1773, Mozart et son père effectuent trois séjours en Italie, patrie de l’opéra, où est composé Ludo Sila (Milan, 1772).
Dans la capitale autrichienne, Mozart est reçu par plusieurs familles de la haute société, donne des leçons et se taille de francs succès comme pianiste. Son opéra allemand l’Enlèvement au sérail est créé en 1782, tandis qu’il mène à bien les trois premiers des dix-sept grands concertos pour piano de ses années viennoises. De juillet à octobre 1783, il séjourne pour la dernière fois à Salzbourg, où est entendue sa solennelle Messe en ut mineur, restée inachevée. De septembre 1777 à janvier 1779, Mozart visite Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris en quête d’une situation.